L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 10 novembre 1998.

Une nouvelle équipe autour du président Michel Brembilla

Photo archives, 31 octobre 1998

A la faveur de leur assemblée générale annuelle, les membres de l'association « Il était une fois Chalabre » se sont retrouvés à la mairie Cours Sully, sur invitation de leur président Michel Brembilla. Après avoir souhaité la bienvenue à tous et à chacun, ce dernier dressait le bilan d'une nouvelle année qui prendra exceptionnellement fin en janvier 1999. C'est en effet à cette date que les Chalabrois auront l'opportunité de découvrir le quatrième recueil de souvenirs relatifs à la vie en Kercorb au début de ce siècle. Un petit retard qui pourra surprendre les 435 membres de l'association, mais qui trouve son explication dans la diversité des sujets évoqués, et la difficulté croissante de recueillir photos et témoignages inhérents.

Egalement évoquée, la restauration de la Pompe Royale du Cours Colbert, un projet cher au coeur de l'association, mais qui rencontre quelques difficultés. L'optimisme aidant, cette belle fontaine qui prive de sa fraîcheur le promeneur de l'ancien Cours de la Treille, devrait très bientôt couler à nouveau.

28 octobre 1995-31 octobre 1998, le 3e anniversaire de « Il était une fois Chalabre » aura été marqué par une semi-retraite annoncée, mais sans conteste regrettée. Au terme de trois années d'un « ministère » assidu et complexe, l'éminent trésorier Robert Roncalli passe le témoin à Yves Bachère, dont le retour en Kercorb et la candidature ont été salués par l'assemblée. Avant de porter un toast pétillant au succès du Tome IV, la confiance était accordée à l'équipe chargée d'entretenir la bonne santé d'une association, passionnée par l'évocation du passé de ses anciens.

Pour reprendre les mots du poète de Stratford-upon-Avon, « Le passé est un prologue ». Pour écrire les futurs chapitres et  franchir avec sérénité le cap d'un imminent 3e millénaire, ont été élus à l'unanimité : Président d’honneur la Ville de Chalabre, président actif Michel Brembilla, vice-président Gilbert Huillet, secrétaire Marie-Annick Saddier, adjointe Viviane Papaïs, trésorier Yves Bachère, adjoint Edmond Arnou. Relations extérieures Marie-Louise Saddier, conseillère artistique Camille Amat, conseillers techniques René Salinas, Maurice Rouzaud, Francis Garcia. Relations avec la nouvelle génération Aurélien Moralès, relations avec la presse Edouard Garcia, Dominique Mauriès. Membres actifs, Mmes Raymonde Castres, Francine Salinas, Odile Gabanou, Sophie Jacques de Dixmude, MM. Robert Roncalli, Paul Lagarde, Jacques Brady, Christian Moralès.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 3 novembre 2003.

Pour l’abbé Raymond Cazaban, les symboles abondent dans ce tableau

Photos archives, Octobre 2003

Le 31 mai dernier, l’association chère au président Michel Brembilla dévoilait aux Chalabrois, le tableau offert trois ans auparavant par Mme Veuve Jean Mamet, œuvre sauvée de l’oubli puis restaurée dans un atelier du Lauragais (Cenne-Monestiés). Jusqu’alors, chacun à l’association avait osé croire que les longs travaux de réhabilitation permettraient de révéler le nom de l’artiste mais aussi sa source d’inspiration : espérances déçues car l’auteur de ce chef-d’oeuvre reste à ce jour désespérément anonyme.

Etait-ce un moine capucin du XVIIIe siècle pensionnaire au couvent du Cours Sully (actuelle maison Taillefer) ? Les religieux représentés sur la toile emmenaient-ils les reliques de Sainte-Colombe en provenance du Vatican vers la chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs sur le calvaire ? Autant d’interrogations restées sans réponse qui ont amené les membres de Il était une fois Chalabre à solliciter l’appréciation d’un homme d’église. Présent samedi dans la maison commune, l’abbé Raymond Cazaban a relevé sur une toile obstinément silencieuse, la présence de nombreux symboles, comme autant d’indices susceptibles de révéler la nature et les dessins de son créateur.

Une analyse que l’abbé Cazaban a accepté de compléter par écrit, à la demande de Michel Brembilla et de son équipe, étude destinée à figurer en bonne place dans le septième tome que l’association va bientôt éditer.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 7 juillet 2003.

En mai 2003, Serge Fournié et ses amis déterminent l'emplacement des futures plaques, ici, à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques (Photo archives, Mai 2003, de gauche à droite, Marie-Annick Saddier, Georges Pendariès, Louis Calvet, Serge Fournié, René Salinas). 

L’agenda de l’été semble réglé comme du papier à musique pour l’association Il était une fois Chalabre qui lance une nouvelle invitation à l’adresse des Chalabrois. Après la réception en mai dernier du tableau restauré à son initiative, l’équipe du président Michel Brembilla vient de finaliser son projet de circuit historique. Une entreprise qui a pu être menée à terme grâce au trésor d’informations puisé par Serge Fournié au cœur des archives municipales et que chacun pourra découvrir au gré d’une promenade dans les rues de la Cité.

Numérotées de un à trente, les plaques apposées le vendredi 4 juillet par l’entreprise Sud Ouest Signalisation de Castres (SOS) serviront de fil conducteur aux visiteurs mais aussi aux Chalabrois désireux d’en savoir plus sur le passé de la « Prima Kercorbis Civitas ».

Depuis la maison natale de Charles Amouroux secrétaire de la Commune de Paris, jusqu’au Champ Legrand sur lequel s’élevait en l’An 400 le village de Calabriga, la promenade s’annonce passionnante. Elle pourrait même offrir quelques surprises et balayer quelques certitudes : Le 10 mai 1806, le sieur François Boyer lègue à la commune de Chalabre une maison avec jardin pour héberger monsieur le curé. Mais aussitôt le maire Jean-Baptiste Clavel y loge provisoirement les gendarmes, qui y établissent une caserne pendant six ans. En 1833, le bâtiment deviendra l’école publique gratuite de garçons, s’ajoutant à la maison voisine. Celle-ci était la première école qui deviendra en 1883 celle des frères de la doctrine chrétienne. Et donc, il n’y eut jamais de presbytère,… dans la rue du Presbytère.

La première plaque du circuit sera dévoilée le samedi 12 juillet à 17 h. Cette nouvelle initiative à mettre à l’actif de l’association chère au président Michel Brembilla a reçu un soutien appréciable de la Communauté des Communes, partenaire du projet. Rendez-vous samedi cours Sully, aux portes de la maison commune.

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 24 juin 2003.

Une reconnaissance très appréciée par l'équipe du président Michel Brembilla, en présence de Mme Jeanne Mamet (à gauche, photo archives, Juin 2003).

Voici quelques semaines, les Chalabrois étaient invités à réceptionner une fresque historique datant de la fin du XVIIe siècle, sauvée de l'oubli et restaurée à l'initiative de Il était une fois Chalabre. Cette oeuvre anonyme offerte à l'équipe du président Michel Brembilla par Mme Jeanne Mamet, a retrouvé son lustre d'antan, elle est à présent accessible à tous, et exposée dans la maison commune.  Dévoilé en présence de nombreux Chalabrois attachés à leur patrimoine, le tableau a été accueilli par des critiques unanimes et favorables. Chacun saluant les prouesses réalisées par l'artiste, et par le maître-artisan chargé de la restauration.

Au terme de la cérémonie, Il était une fois Chalabre et ses membres avaient la surprise et le plaisir de recevoir la médaille d'honneur de la ville de Chalabre, des mains de Christian Guilhamat, maire de la commune. Une reconnaissance très appréciée par l'ensemble des animateurs de l'association, qui vient récompenser les travaux de recherche et de sauvegarde du patrimoine local, initiés en 1995 par le président Michel Brembilla et Il était une fois Chalabre. Ces derniers ont déjà pris un nouveau rendez-vous auprès des Chalabrois, ce sera en juillet, avec la pose de la première plaque d'un circuit historique destiné à accompagner le visiteur à travers le riche passé de la cité.